En juillet 2023, Doki-Doki vous emmène à la découverte d'une revisite déjantée de la Révolution française dans Power Antoinette.

 

 

Envoyée sur l'échafaud pour être guillotinée, Marie-Antoinette découvre une France dénaturée, trop enivrée par sa Révolution… Elle ne supporte pas cette vision. "Je suis la France ! La seule et l'unique ! D'un bout à l'autre de la Seine, je vais tout recouvrir de muscle !", s'exclame-t-elle d'un ton tonitruant.
Métamorphosée en une montagne de muscles, la voici qui s'empare de la lame de la guillotine. Vêtue d'une véritable armure en forme de robe, elle fait danser ses trapèzes qui pourraient porter une voiture d'acier !
C'est le point de départ d'une contre-révolution musclée, menée non-stop­ par la plus redoutée des boxeuses de cour : Marie-Antoinette !

 

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Power Antoinette est une chronique fun qui revisite la Révolution française à la sauce manga d’action. On pourrait penser qu’on est dans le délire le plus total, et pourtant, ce titre part sur une base historique très sérieuse. Tous les personnages représentés ont réellement existé, comme Sanson, l’exécuteur, ou le chevalier d’Éon. Et le contexte politique de l’époque a été pris en compte par l’auteur des romans d’origine.

 

Akinosuke NISHIYAMA : L’une des façons de créer est de combiner deux choses antinomiques. C’est en me basant sur ce principe que j’ai eu l’idée de Power Antoinette. Tout est parti d’un jeu de mots dans lequel j’avais remplacé Marie par Power. Je me suis ensuite demandé ce que le mot "power" évoquerait en premier chez les lecteurs, et je me suis dit que ce serait sûrement la force. C’est alors que m’est venue l’idée de combiner deux éléments à première vue antinomiques et qui pourrait se résumer par la question suivante : "Que se serait-il passé si Marie-Antoinette, la reine au destin tragique, avait envoyé valser la guillotine avec ses muscles ?".
Lorsque j’ai soumis l’idée sur les réseaux sociaux, j’ai vu que ça pourrait le faire vu le buzz que cela avait engendré. Je me suis alors empressé de prendre mon stylo et d’écrire cette histoire. Ayant toujours été très à l’aise avec les récits de guerre, ce n’était pas difficile pour moi de prendre cette reine au destin tragique et de la transformer en une guerrière musclée. Grâce à cela, j’ai pu dépeindre une Marie-Antoinette débordante d’énergie et dévote de sa musculature, et laisser mon stylo aller à sa guise sans que la raison et le bon sens trouvent quelque chose à redire à ce mélange improbable entre Révolution française et biscoteaux.